Le blog de Jacqueline Peker : littérature, homéopathie, animaux, musique

Olivier Vernadal : un village se souvient…

 

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Il est tellement plus facile d’oublier que de se souvenir, tellement plus facile aussi d’ignorer.
Bien sûr que le Bataclan devra affronter l’indifférence comme l’affrontent les morts de la Commune, les brigades internationales, les morts d’Oradour, les victimes des tsunamis, les six millions de Juifs assassinés par les nazis…
Qui osera écrire une chanson dont les toutes premières notes nous obligeront à nous lever, la main droite sur le cœur, offrant ainsi à nos morts cette minute de silence qui les gardera, à jamais, dans nos pensées.
Je voudrais remercier à titre personnel, Ceyrat, un village du Puy-de-Dôme, qui vient de donner à son stade, le nom d’un homme assassiné le 13 novembre 2015, Olivier Vernadal.
Olivier, 44 ans, originaire du pays, fou de musique « rugueuse et déjantée » et fou de foot, était monté à Paris pour vivre un grand moment au Bataclan. Là, il a été assassiné par des monstres qui méritent qu’on les poursuive jusqu’à leur dernier souffle.
A Paris, on a dévoilé des plaques, déposé des fleurs, laissé couler des larmes et chanté des Marseillaises. Mais la mort s’est inscrite dans nos cœurs, dans nos maisons, dans nos rues, dans nos champs, dans nos forêts, sur les Monts du Puy de Dôme, là, où le petit Olivier a grandi et a appris à aimer ses proches, son métier, la musique, son métier…là où chaque jour Michel Vernadal pense à son fils.

« Stade Olivier Vernadal »
Merci à la famille et merci à tous les habitants du village qui ont su construire cette idée pour pouvoir offrir à toute la France cet hommage entièrement tourné vers le souvenir et le réconfort.
Olivier, vous êtes  présent dans la mémoire de Ceyrat et dans la mémoire de tous les Français.

 

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