J’écoute le silence des pierres le vent jouer de la harpe le cœur des vieux chênes le rire des moineaux
Je jette la mémoire des vins les corps désarticulés les livres déchirés le monde impénétrable
Je renonce à remplir des heures vides à fréquenter des amis anonymes à m’enfuir jusqu’au fond des océans à rire des amours fantaisistes
Oui, j’écoute, je jette, je renonce… Je vis si lentement…
comme vit le chinchilla…
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3 commentaires
moi aussi je lis chacun de vos textes…je n’ose jamais commenter !la vie de ce chinchilla a l’air paisible et pleine de sagesse et de bonté!!et j’adore le dessin!
et du coup j’en profite pour vous souhaiter de bonnes fetes de fins d’année
amicalement et si je puis me le permettre je vous embrasse
magali
Cest le temps qui nous rend triste et monotone!!
Jelis chacun de tes billets ,même si je ne commente pas a chaque fois.Dans 3 mois je quitte Paris définitivement,l’environnement du 20ème ne me convient plus.f.b sera toujours la pour les nouvelles.Je t’embrasse très très fort.
vivre lentement c’est aussi prendre son temps et cette vie de chinchilla semble sereine et poétique. Et puis il a une bonne bouille ce chinchilla et l’oeil vif!
je vous embrasse,
Louise