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Je me suis accordé un petit temps de repos après mon second séminaire près de Lausanne. Toujours je remercie ceux et celles qui ont ciselé le déroulement de ces deux journées, Fabienne Maillefer et Marie-Noëlle Issautier avec laquelle j’ai partagé mon temps de parole.
Nous nous sommes séparées le dimanche en fin d’après-midi. Marie-Noëlle a regagné Lyon et Fabienne m’a accompagnée chez mes amis Verrey. En me blottissant près de cette famille que j’aime – chiens compris – j’ai senti disparaître ma fatigue, et d’autant plus qu’Olivier allait satisfaire ma boulimie musicale et ma passion des vrais CD et de leurs pochettes.
Je vis « avec et par » la musique depuis plus de 60 ans mais n’ayant pas réussi à jouer du piano, j’ai appris à écouter, à m’imprégner.
Mon appartement, mes animaux, mes plantes, mes livres et moi-même n’avons jamais pu vivre sans Bach, Beethoven, Schumann…sans Mélina Mercouri ou Jean Ferrat…sans les fados portugais…Mais, ce dernier dimanche d’octobre, Olivier Verrey m’a offert un grand moment de joie. Charles Villiers Stanford, Cédric Pescia, Joseph Moog…un musicien du siècle dernier, de jeunes interprètes…tout ce qui peut me donner le sourire et, plus encore me donner envie de vous l’offrir.
Ce qui est magique aujourd’hui c’est que, après la lecture de mon billet, vous pouvez vous précipiter sur Internet et faire la connaissance de ce musicien et de ces interprètes qui sont des transmetteurs de bonheur. Vous pouvez même, sur notre lancée, commander les CD de « Chaves Records-Suisse », une vraie maison de disques, qui accepte la crise mais qui me semble le coup de cœur d’Olivier Verrey.
Le Concerto pour piano n°2 de Stanford, interprété par Finghin Collins, s’écoute avec un vrai plaisir…une boite de chocolats suisses à portée de main. J’aime cette musique ample et tonique…et qu’on ne vienne pas me dire que cela ressemble à du Rachmaninov…les Irlandais sont surement aussi fous que les Russes.
Joseph Moog a un peu plus de 20 ans. Il interprète Jongen, Reger et Scriabine avec tout ce qui vibre en lui. Il projette le musicien russe dans l’espace, dans les tripots enfumés, quand la musique vous donne envie de danser. Je soupçonne ce Joseph Moog d’avoir un peu de sang russe.
On m’avait dit que Cédric Pescia était un grand pianiste mais c’est plus que cela. Il ne joue pas les Variations Goldberg, il les construit, les façonne, les adapte à notre monde intérieur…Bach si présent et qui approuve chaque note car enfin le spirituel se mêle au charnel.
J’ai décidé d’assister à son prochain concert. Une très jolie chambre m’attend chez mes amis…3 heures de TGV, mon IPhone m’offrant une sonate de Beethoven, une autre corde à l’arc de Cédric Pescia, c’est plus séduisant que les embouteillages parisiens…
Je vous le confirme, la musique est en enchantement qui résiste au temps…
7 commentaires
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Je vais de ce pas virtuel prêter oreille car vos mots donnent envie de découvrir!
Je vous embrasse
Louise
Merci pour ces ouvertures musicales si passionnées. Je vais aller illico presto à la découverte de ces musiciens, pour moi d’abord et ma famille ensuite. Vive le partage.
lLe temps est triste mais en parcourant ton billet le soleil est la.
Je t embrasse fort.
rosette
Jaqueline, je reviens flirter sur mon site préféré après une longue errance…comment vas-tu ? bises,
Anne
desolée, il y a un « la » en trop. la la la !!!
Ils ont raison, Olivier et Marie-Thérèse, tu as tout juste, tu t’es tricoté une si jolie la vie. Et tu donnes le bonheur à tes amis de pouvoir la partager….C’est très doux. Bestiole et moi t’embrassosn très fort
Grand merci, chère Jacqueline, tu as tout juste sur tout. Claves te réserve plein d’autres divines surprises !
Mille amitiés et baci.
Olivier et Marie-Thérèse