Paris se vide Les jours et les nuits se confondent Les lumières sur les routes vacillent Chaque bruit s’isole Paris se vide Je me retrouve enfin sur les chemins Des mots plein le cœur J’ai dormi plus de jours que de nuits Tout s’agite et l’herbe laisse un peu de place à la pluie J’entends les cigales et mon chat fuit l’orage Paris se vide Les bruits de la ville m’agacent Le vent redoute la tourmente Paris est vide Il faut que je rentre et que j’organise mes silences Demain les ombres reprendront leur danse Ainsi l’été s’ouvrent les déserts des lendemains.
J’écris un poème et j’ai comme l’impression d’avoir fait le vide, d’avoir tout oublié. Mais je sais qu’il n’en est rien et que mes ripostes s’organisent…l’affaire Bettencourt, l’assassinat d’une sorte de poète de l’humanitaire, les trottoirs de plus en plus souillés, les radars qui vous donnent envie de gagner une ile déserte, les grèves qui nous guettent et tout ce que me permet chaque matin de grogner et donc de ne pas trop perdre la tête ! Et voyez-vous même le soleil subit les caprices du temps…
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