Le blog de Jacqueline Peker : littérature, homéopathie, animaux, musique

Tout fout le camp…

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L’auteur de ce dessin est Sébastien Walker.

Non, l’indifférence n’est pas une caractéristique de la vieillesse. En ce qui me concerne, je possède l’Art de la colère et je m’en sers presque chaque jour.

Je ne lis plus les journaux mais je me promène chaque matin sur Internet… « Voilà-actualités », « Google-actualités », le Figaro… J’écoute les banalités d’Europe 1. Je regarde les informations sur France 2, France 3 et parfois Arte. J’écoute, je grogne, je proteste, je ris, je pleure…mais je reste présente.

Ainsi j’ai préparé des draps, quelques vêtements, de la vaisselle…ces petites choses qui aideront nos amis de Vendée. Je pense à tous ces animaux qui ont péri. Leurs cris ne me quittent pas et leur regard me poursuit. Les paysans pleurent mais qui les entend ? Un chèque pourra-t-il atténuer cette vraie douleur ?

Des pompiers ont refusé de sauver le chien et les chats de mon ami Thierry. « Alors nous restons-là, tous ensemble » et, face à cet entêtement, on a emballé tout le monde et on les a conduit au sec ! Il faut savoir que la Vendée c’est notre affaire à tous.

Tout fout le camp…des prêtres pédophiles italiens sont découverts…ils étaient chargés de créer des chorales.

Tout fout le camp…à Bernay et Pont-Audemer, la police saisit des kilos d’héroïne.

Tout fout le camp…et nos grands cinéastes du 20ème siècle se retournent dans leur tombe… à la Une des Césars un film qui parle d’une petite frappe de 19 ans, chargé d’allumer la flamme de la délinquance, mais qui dans une prison pourrie va apprendre à lire, à écrire, à détruire…donc va devenir un homme ! Il faut dire que s’il avait violé une Laetitia Casta à moitié nue, nous aurions tous approuvé.

Tout fout le camp…le Stade Français s’est shutté à la camomille, les vergers du Gard sont détruits par des virus errants et la Planète ironise et nous guette et nous menace…et je pense que ça peut faire très mal…Attention…tout fout le camp !!!

1 commentaire

  1. Dans le roman de Gilles Leroy, Zola Jackson, Zola est réfugiée sur le toit de sa maison après le passage de l’ouragan Kathrina et elle refuse de quitter sa chienne pour suivre les sauveteurs. Elle restera là jusqu’à ce que l’eau se retire.

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