Samedi 15 décembre…le rideau se lève et je découvre la mise en scène de Robert Carsen et j’en ai le souffle coupé et je pense à Wagner.
Le chevalier chanteur Tannhäuser est un peintre, aussi des cadres, des toiles, des chevalets…envahissent la scène mais ce sont bien plus que de simples objets…ce sont ces êtres de l’au-delà, ces Dieux qui s’accrochent à la musique de Wagner pour gérer tout ce qui touche l’Ame, le Corps, le Charnel et le Spirituel, le Néant et la Création.
Je n’ai pas vu des dizaines de Tannhäuser, mais je sais que j’ai toujours besoin de Wagner, de sa musique et de sa spiritualité.
Et là, pour la première fois depuis bien longtemps, l’enchantement a été immédiat…et comme vous pouvez le constater, il résiste au temps. C’est ce que je veux faire savoir à Robert Carsen, à Monsieur Ozawa, aux chanteurs…à tous!
La longue ovation du public n’a pas résolu les problèmes du personnel…mais elle a du réchauffer le coeur de M. Mortier. |
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