et un enfant est un enfant et personne n’a le droit de le blesser, de l’ignorer, de le maltraiter, de le mutiler, de le tuer.
Le film du Kurde, Bahman Ghobadi, « Les Tortues volent aussi » nous agresse et nous gêne, nous les civilisés du Monde Occidental, qui préparont les fêtes de Noël et qui ne veulent rien savoir de tous ces enfants mutilés qui survivent, à quelques heures d’avion de nos foyers douillets.
C’est vrai, qu’il y a encore des gens qui ne veulent rien voir, des guerres, petites ou grandes, et qui devant les barbelés détournent la tête. J’ai peur que les coeurs sensibles fuient ce merveilleux film qui raconte l’histoire des enfants du Kurdistan qui organisent leur vie au milieu des bombes.
L’Orient et l’Occident ne s’intéressent guère au peuple kurde. Des villages sont détruits. Des civils sont déportés, gazés sous les bombes chimiques et les enfants sont mutilés par des millions de mines. Ce film dit tout et montre tout mais il est imprégné d’un immense amour pour les enfants, tous les enfants…
Oui, ce film nous pose un cas de conscience et je ne sais pas si j’oserais montrer, à tous ces enfants, nos vitrines lumineuses, à eux qui n’ont rien et qui souffrent dans leur chair.
Le réaliseur prouve tout son dégoût pour la guerre, toutes les guerres. Sadam vient d’être abattu…mais combien de Sadam existent encore dans le monde, dans notre monde aveugle, méprisant, égoïste? |
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