Les livres…j’aime les acheter, les empiler, les toucher, les sentir…et enfin
leur trouver un coin dans mes bibliothèques en leur promettant de les lire très
vite. Depuis toujours, quand j’ai terminé un livre, j’inscris mon nom sur la première
page et la date. Combien de livres ai-je lu depuis presque 60 ans? Jadis je les
gardais tous, puis je les ai emportés dans mes différentes maisons de campagne…
puis je les ai vendus ou donnés à différentes bibliothèques. Aujourd’hui je les offre
à mes amis en leur demandant de les aimer et de leur parler.
J’aurais pu, comme Alberto Manguel vivre dans ma grande maison de Berville-sur-Mer
et installer des étagères sur tous les murs…mais mon activité était à Paris. Tous
les livres dont je me suis séparée me manquent…Actes Sud, Gallimard, la Guilde du Livre,
le Club Français…En novembre, à la vente des Vieux Livres de Champerret, j’ai retrouvé
un des mes livres : « Ombrie, terre de Saint-François » avec mon nom et une date…
octobre 1963! Le marchand, aussi bouleversé que moi, a voulu me l’offrir. Il était
affiché 110 euros. Je pense que quelqu’un l’aura acheté et qu’il connaîtra ainsi une
nouvelle vie. Les livres parlent…apprenez à les écouter…
Mes livres ont été ma famille. En les donnant je leur offre une nouvelle vie. Lire, c’est se
découvrir, dialoguer avec le passé, appréhender d’autres mondes.
Pour être libre il faut savoir lire.
A lire : « Une histoire de la lecture » de Alberto Manguel.
3 commentaires
La magie des livres… Merci pour tes lumières et ta culture. Elles nous permettent de découvrir d’autres mondes, d’élargir nos horizons et de rêver, réfléchir, nous échapper… Je t’embrasse.
La magie des livres… Merci pour tes lumières et ta culture. Elles nous permettent de découvrir d’autres mondes, d’élargir nos horizons et de rêver, réfléchir, nous échapper… Je t’embrasse.
Je fais partie de ces heureux élus à qui vous avez offert des livres. Pour moi aussi, ils sont une (autre) forme de vie, des "anti-mort". J’ai le souci de laisser se répandre leur magie en partageant mes lectures. Sachez que ceux qui me viennent de vous ont été largement prêtés. Mais j’ai prévenu à chaque fois qu’ils avaient un sous-titre commun : "reviens".
Je vous embrasse et caresse Plick.