Michel Hug nous a quittés. Une messe simple et émouvante nous a permis, ce mardi 27 janvier, de lui dire combien nous l’aimions. Lui, il aimait sa famille, ses amis, l’Homéopathie, les livres, la musique et quelques restaurants gastronomiques… Que de bons moments nous avons passés ensemble…à commencer par tous les congrès qui s’installaient, là ou ailleurs. Oui Michel, ta bonne humeur et ton sourire effaçaient tous les problèmes… Hier, tous ceux qui t’aimaient étaient là et tes petites-filles dont tu parlais à tout instant, ont été si proches de toi. J’ai connu Michel Hug il y a bien longtemps, dans les locaux des Laboratoires Homéopathiques de France…les débuts de la bataille pour la reconnaissance de l’Homéopathie…une équipe soudée autour d’une vraie passion. Michel était partout… près des jeunes médecins qui cherchaient à s’installer, près des pharmaciens qui voulaient promouvoir l’homéopathie, dans tous les congrès…Il a été mon parrain lors de mon inscription à l’APMH et surtout il m’a aidée pour la journée du 17 mars 2007…il a aimé cette idée d’une journée nationale de l’Homéopathie…alors, lui, il s’est engagé totalement…une dernière fois. J’espère que le monde de l’Homéopathie saura lui rendre l’hommage qu’il mérite…sur le terrain depuis presque 50 ans, il a donné son temps et toute la passion dont il était capable. Oui, Michel, tu étais un homme de coeur…un homme qu’on ne peut oublier. |
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Le départ d’un homme de (grand) coeur, c’est vrai. J’avais fait sa connaissance en 1988, chargé du lancement d’un journal publié par les Laboratories Boiron. Avec son compère René Gonet, dans un calme bureau du Boulevard Malesherbes, ils m’avaient tout expliqué du monde merveilleux de l’homéopathie, et j’ai envie de dire de « l’homéopathie française ». C’était aussi un cadre qui négligeait (sciemment ?) les figures imposées de l’exercice : Michel n’était ni exagérément stressé, ni calculateur et cela lui réussissait très bien. Puis nos chemins avaient naturellement divergé. Nous échangions des voeux chaque année. Jusqu’en 2008. Adieu, Michel.