Jacqueline Boiron n’est plus et nous sommes tous en deuil.
Elle n’a jamais dirigé une société savante, donné des cours, parlé dans un congrès…
mais elle était là, si présente aux côtés d’Henri Boiron. D’un seul mot affectueux
elle calmait nos angoisses, nos déceptions, nos envies de tout abandonner.
Je l’ai rencontrée il y a plus de 50 ans, mais j’attendais toujours ces moments qui
qui nous laisseraient du temps pour être ensemble, pour parler de ce que nous
aimions le plus. Elle m’a aidée à devenir la Trésorière de la Société Française d’Homéopathie
succédant à Henri. Elle a approuvé que quelques années plus tard j’en devienne Présidente.
« Je n’oublierais jamais votre congrès de Reims en 1993 » m’a-t-elle écrit il y a à peine
quelques mois. Je sais qu’elle aurait approuvé cette journée nationale du 17 Mars.
Jacqueline, je penserai à vous ce jour-là et je sais que vous trouverez les mots qui
me donneront du courage.Tous ceux qui vous ont aimé sont tristes…mais vous êtes
près de nous tous, silencieuse et souriante.
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